Lexique de la domination
Voici un petit Lexique de la domination (au téléphone ou basique)
Sadisme
Le sadisme est une perversion qui consiste à tirer sa satisfaction sexuelle de toute souffrances infligées aux autres.
Masochisme
Le Masochisme est une condition dans laquelle l’excitation sexuelle dépend largement de la situation d’être abusé ou de recevoir des souffrances physiques ou psychologique (humiliation) infligées par soi-même ou par une tierce personne (souvent un maître ou maîtresse dominatrice), ceci est l’opposé du Sadisme.
Domination Féminine (femdom)
Souvent aussi appelée Femdom, se réfère à des activités BDSM où le partenaire dominant est une femme que l’on appelle généralement une dominatrice ou Maitresse. Un soumis, mais aussi une soumise, ou encore esclave (salve en anglais), qui parle à une dominatrice doit la vouvoyer et l’honorer d’un titre tel que « Maîtresse », « Madame », etc.
La Maitresse dominatrice se trouve souvent en association avec du féminisme radical et la suprématie féminine, soit en réel soit dans la sphère du fantasme. Cela peut conduire à d’apparents paradoxes, tels que l’humiliation des hommes par la féminisation ou par un godemiché porté à l’aide d’un harnais par la femme (gode ceinture). Pratiques telles que le fétichisme de la lingerie fine, l’adoration des pieds, le cunnilingus, souvent associé avec la facesitting, glorifient la féminité. Et réciproquement la masculinité peut être ravisée : torture des organes génitaux masculins, humiliation verbales se portant sur la taille prétendument ridicule du pénis, déni d’orgasme, port « forcé » d’une cage de chasteté…
Donjon
Le donjon est un lien clos, spécialement aménagé pour des séances SM et généralement insonorisé. Cela peut être un garage, une cave, une chambre isolée, mais il comporte du matériel destiné aux séances diverses et variées. On y trouvera au choix une croix de St André, cheval d’arçon, roue, cage, tables, sling, choix de cravaches, plugs, gods, cordes, baillons, chaînes, crochets pour la suspension ou la contrainte, etc.
Esclave
L’esclave est une personne qui n’est pas de condition libre, qui appartient à un maître exerçant sur elle un pouvoir absolu. La différence entre soumis-e et esclave est fondamentale : Une soumise se soumet quand cela lui plaît, parce que cela lui plaît et pour aussi longtemps qu’il lui plaît. Cela se produit rarement en dehors des jeux D/s. Une esclave est celle qui a choisi de se livrer à un Maître et de se soumettre de manière permanente. Se livrer et se soumettre, deux mots qui font la différence. L’esclave n’a pratiquement aucun droit. Un Maitre peut, s’il en a la capacité, être propriétaire de plusieurs esclaves.Désirer vivre en esclavage aux pieds de son Maitresse dominatrice est une question de ressenti de soi.
A l’origine l’esclave potentiel exprime le souhait d’entrer en servitude auprès de la personne qu’elle considère apte à la dresser. Dans le désir d’esclavage il existe des besoins et des souhaits. Le Maitre ou la maitresse dominatrice (exemple Maitresse Malvina)utilise une variété d’outils psychologiques afin que l’esclave progresse en elle même afin qu’elle puisse se vivre totalement asservie. Ce n’est pas que l’esclave ne puisse pas se libérer, c’est simplement que son estime de soi, la perception qu’elle a d’elle même est inextricablement lié à sa nature d’esclave. Vivre autrement serait faire violence à l’image qu’elle a d’elle même.
En totale sécurité avec elle même, appartenant totalement à son Maitre, l’esclave manifeste sa paix intérieure au travers le service et la création, ce que l’on peut définir comme l’accomplissement de soi. Elle progressera ainsi vers des sommets de joies profondes, vers l’acquisition de nouvelles aptitudes qui lui offre de nouvelles expériences dénuées d’ego, source de paix et de bien être.
Switch (Mot anglais)
En sexualité, être switch signifie que dans un rapport de complémentarité la personne peut permuter les rôles actif et/ou passif, soumis et/ou dominateur…
24/7
Utilisé pour décrire une relation à temps plein, 24 heures par jour et 7 jours par semaine.
Sadomasochisme
Perversion qui consiste à accéder au plaisir et à la satisfaction sexuelle, de la pratique simultanée du sadisme et du masochisme. Si vous ignorez le terme « perversion », vous pourrez noter que nulle part dans les définitions n’apparaît le terme souffrance. Toutefois, dans le sadomasochisme, la souffrance est le plaisir. La soumission est un outil pour corriger des actions incorrectes de la soumise. En Domination, il n’y a pas (ou ne devrait pas y avoir) de blessure, d’atteinte à l’intégrité par la Maitresse dominatrice (exemple : Maitresse Saadienne)
En Sadomasochisme ou SM, il n’y a en général pas de limites, théoriquement.
La fessée utilisée en Domination Soumission dans le cadre d’une correction, en SM devient flagellation destinée à infliger des souffrances physiques pour accéder au plaisir physique. Il y a entre eux une différence de gradation et de finalité. En Domination Soumissionle dominant punit rarement, la soumise, dans le but d’infliger une punition. Le SM, par contre, s’appuie sur cet acte. Nous ne disons pas que le S/M est mauvais ou indésirable. Il se situe un niveau supérieur par rapport au Domination Soumission, et s’avère trop fort pour des débutants.
Danger
Le sadomasochisme peut également être pratiqué seul, comme l’auto-bondage ou l’asphyxie érotique. La strangulation entraîne une érection ainsi qu’une rétention de CO2 et le phénomène d’hypercapnie qui provoque une sorte de vertiges et d’hypoxie. Les sensations que l’on ressent à ce moment-là, sont des signes proches de la mort. Ces types de pratiques sont très dangereuses et peuvent être dommageables, voire mortelles !
Éducation anglaise
Pratique basée sur le concept de punition. Un des partenaires punit l’autre à l’aide d’accessoires ou non, cravache, fessée, fouet, etc. En mode « soft », le jeu SM peut consister à tirer les cheveux de sa partenaire ou lui donner quelques claques sur les fesses. En mode « hard », peut aller jusqu’à des jeux extrêmes.